Parmi les configurations graphiques, les gaps sont sans conteste l’une des figures les plus courantes et les plus méconnues. Littéralement, un gap est un trou de
cotation, un espace de temps dans lequel aucun échange n'a lieu sur un titre. De fait, un gap ne peut être observé qu’avec des bar charts ou des bougies japonaises.
Un gap évoque une discontinuité dans l’évolution des cours. Cette discontinuité peut révéler plusieurs causes, parfois même opposées. Certains gaps ont une valeur
prédictive assez intéressante, d’autres sont jugés « mineurs ».
prédictive assez intéressante, d’autres sont jugés « mineurs ».
La théorie chartiste s’est donc appliquée à classifier les gaps en quatre catégories que nous détaillons ci-dessous.
Le gap commun
Il se produit souvent sur des marchés sans tendance ou lors de range relativement étroit. Il est le fruit d’événements mineurs qui affectent la vie du titre ou
simplement d’un décalage du à une faible volatilité ou des volumes très modestes.
simplement d’un décalage du à une faible volatilité ou des volumes très modestes.
Il est sans réelle conséquence à long terme car il est généralement comblé assez rapidement (dans le jargon chartiste, cela signifie que les cours reviendront
tester les niveaux où le gap a débuté).
tester les niveaux où le gap a débuté).
Le gap de rupture (ou breakaway gap)
Comme son nom l’indique, ce type de gap se produit au moment d’une rupture de tendance, de figure technique ou de franchissement de support/résistance. Il vient
renforcer le signal donné par la rupture de la configuration graphique et s’accompagne généralement de forts volumes.
renforcer le signal donné par la rupture de la configuration graphique et s’accompagne généralement de forts volumes.
Il suggère l’amorce d’une nouvelle tendance et n’est pas comblé entièrement. Le remplissage complet du gap sera au contraire l’élément d’invalidation du signal
précédemment donné.
précédemment donné.
Le gap de continuation (ou runaway gap)
Ce genre de gap intervient lorsque le marché est déjà en tendance. Il est admis que ce type de gap intervient à la moitié d’une tendance. Le gap sera haussier dans
une tendance haussière et baissier dans une tendance baissière. Il vient confirmer la force de la tendance et s’accompagne généralement de forts volumes. Comme pour le gap de rupture, le
comblement partiel est admis, mais le comblement total du gap viendrait hypothéquer la structure graphique.
une tendance haussière et baissier dans une tendance baissière. Il vient confirmer la force de la tendance et s’accompagne généralement de forts volumes. Comme pour le gap de rupture, le
comblement partiel est admis, mais le comblement total du gap viendrait hypothéquer la structure graphique.
Le gap devient ensuite une zone de support/résistance souvent pertinente. Et comme il se situe à mi-parcours d’une tendance, il est aussi utilisé pour établir un
objectif de cours en reportant la hauteur de la tendance déjà réalisée.
objectif de cours en reportant la hauteur de la tendance déjà réalisée.
Le gap terminal (ou exhaustion gap)
Il apparaît en fin de tendance, après un gap de rupture et de continuation et lorsque les objectifs ont été atteints. Ces gaps sont souvent comblés rapidement et
viennent confirmer un changement de consensus sur la valeur et par conséquent l’amorce d’un renversement de tendance. La configuration en « île de retournement » évoquée sur les
chandeliers japonais en est une parfaite illustration.
viennent confirmer un changement de consensus sur la valeur et par conséquent l’amorce d’un renversement de tendance. La configuration en « île de retournement » évoquée sur les
chandeliers japonais en est une parfaite illustration.
© zonebourse.com
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